Je crois que je vas arrêter l'alcool et les boîtes et les talons hauts. Il y a quelques jours j'ai chu en sortant de boîte: samu urgence douleur & co. Cheville foulée et je n'ai même pas trouvé un mâle pour me consoler...
anti_bug_fck Argh, je sens que beaucoup se sentent concernées... Je ne pensais pas que j'aurais un jour à me poser la question. D'abord, parce que j'étais en couple, avant. Pendant 4 ans et demi. Ensuite, parce que je ne pense pas (enfin, plus) être une pauvre petite chose naïve. J'ai du caractère, je sais ce que je veux (enfin, j'essaye). Alors quand j'ai quitté mon copain il y a trois mois car je ne l'aimais plus vraiment je n'avais qu'une envie: m'éclater. Et qui dit s'éclater à 24 ans-pas la peine de jouer les prudes- dit "plans Q". C'est ce que j'ai fait.
Une fois, alors que je m'étais dégottée en boîte un charmant jeune homme, quoique pas vraiment mon style (l'air un peu trop jeune et propre sur lui) avec qui je comptais passer la nuit -je m'étais renseignée assez finement pour savoir s'il vivait seul- je tombe sur un connaissance de mon ex. Un mec sympa, avec qui j'avais toujours beaucoup rigolé et dansé quand je le croisais, et qui m'avait parfois fait quelques confidences intimes à 4 heures, sur un coin de zinc.
On papote, il fait son charmeur, en voilà qu'après dix minutes je me rends compte que c'est avec lui que je veux rentrer dormir, et pas avec le number one. De son côté celui-là, voyant que je ne passe pas ma soirée ma langue dans sa bouche, commence à s'impatienter en devenant un poil trop collant.
Merde ! Bon, on ne vit qu’une fois. L’attirance est forte, je n’ai pas baisé depuis deux mois. Je sors une excuse fumeuse au number one et je file discrètement avec le second. Oui c’est pas sympa, mais les hormones ont leurs raisons que la raison ignore…
Arrivée chez H. on discute, on se caline, on rigole, on fait du Q, c’est génial. Et dire que je pensais que ma complicité n’existait qu’entre deux êtres amoureux… Il me demande si on peut remettre ça, je répond que « ça peut se faire », avec un sourire énigmatique, tout en pensant « putain, un plan Q régulier, en période de manque je suis loin d’être contre! »
Et là, au moment de se quitter, il prend mon numéro et me lance le rassurant, habituel, sympa, désinvolte et classique : « je t’appelle ». Moi, confiante, je ne prends pas son numéro. Et voilà, plus d’une semaine et pas de nouvelle.
Je suis verte d’avoir laissé un bon coup dans la nature. Peut-être s’est-il remis avec son ex, peut-être est-il mal par rapport à mon ex, peut-être a-t-il un meilleur plan Q, peut-être n’a-t-il pas aimé notre partie de jambes en l’air (ça, ça me ferait mal : c’était terrible, et il ne s’est pas gêné pour me le répéter), peut-être que, comme beaucoup d’hommes apparemment, il n’a pas pu s’empêcher de lâcher cette phrase… Peut-être a-t-il fait le fier, comme moi en attendant que je lui téléphone (j’avais son numéro il y a longtemps, il a peut-être cru que je l’avais encore). Un pote m’a dit que pour instaurer un plan Q régulier il ne fallait pas louper le coche et le préciser très vite après les premiers ébats. Raté…
J’ai bien penser à chopper son numéro par un pote de mon ex (un peu louche mais jouable car je mens rarement mais très bien) et lui proposer un seconde nuit au culot mais la fierté à ses raisons…
Ca m’énerve ! Surtout que je n’ai pas d’autres plans en perspectives. Je n'ai pas gardé number one sous le coude, plus envie. Mais comme tout le monde, j’aime le sexe ! J’ai besoin de Q. Sans un mec sous la main c’est moins évident. Je redoute les plans glauques. Genre le réveil sympathique aux côtés d’un gros blaireau !
Peut-être au prochain épisode…
